La pandémie de COVID-19 a agi comme un catalyseur, mettant en lumière les vulnérabilités des systèmes économiques et sociaux en Afrique, en particulier pour des entreprises comme Shoprite. Cette crise sanitaire mondiale a exacerbé des défis préexistants, notamment les inégalités économiques, les faiblesses des infrastructures de santé, et l’instabilité des chaînes d’approvisionnement. Pour des entreprises de grande envergure, telles que Shoprite, qui dépendent fortement de la stabilité de ces systèmes, la pandémie a révélé les limites de la résilience organisationnelle face à des crises d’une telle ampleur. Cependant, elle a également servi de levier pour repenser les stratégies d’adaptation, en incitant les entreprises à adopter des solutions numériques et à renforcer leur responsabilité sociale, tout en soulignant l’importance d’une collaboration accrue entre les secteurs public et privé pour surmonter les défis futurs. Cet article analyse les facteurs analytiques qui influencent la sécurité des travailleurs et les performances économiques, tout en soulignant les enjeux stratégiques pour les décideurs politiques et les acteurs économiques.
Évolution des principales données économiques
L’Afrique a traversé des fluctuations économiques significatives au cours de la dernière décennie, marquées par des défis majeurs, notamment la pandémie de COVID-19. Avant cette crise, la croissance économique était en moyenne de 3,5% par an, un chiffre qui reflète une dynamique positive dans plusieurs économies africaines. Cependant, en 2020, cette croissance a chuté à environ 1,5%, illustrant l’impact dévastateur de la pandémie sur les économies du continent. Les prévisions pour 2024 indiquent une reprise, avec une croissance projetée de 3,7%, soutenue par une augmentation de la consommation et des investissements privés, qui sont essentiels pour revitaliser les économies locales.
L’inflation, qui était d’environ 5% avant la pandémie, a atteint 7,1% en 2023, un chiffre qui souligne les pressions inflationnistes exacerbées par des chaînes d’approvisionnement perturbées et des augmentations des coûts des matières premières. Cependant, les prévisions pour 2024 suggèrent une diminution de l’inflation, qui devrait se situer entre 4,0% et 4,3%, grâce à des politiques monétaires plus strictes mises en œuvre par les banques centrales africaines. Ces mesures visent à stabiliser les devises et à contrôler les prix, ce qui est crucial pour maintenir le pouvoir d’achat des consommateurs.
Le chômage reste un défi majeur sur le continent, avec des taux dépassant 30% dans certains pays, ce qui menace la sécurité des travailleurs et exacerbe les inégalités économiques. Malgré une légère amélioration économique, la croissance du PIB par habitant reste atone, ce qui indique que les bénéfices de la croissance ne se traduisent pas nécessairement par une amélioration des conditions de vie pour la majorité de la population. En effet, le service de la dette absorbe une part significative des recettes publiques, limitant ainsi les investissements dans des secteurs essentiels tels que l’éducation et la santé.
Les gouvernements africains continuent de faire face à des pressions fiscales croissantes et à des niveaux d’endettement élevés, rendant la situation économique fragile malgré des signes de reprise. Les défis structurels, tels que le changement climatique, la corruption et les conflits internes, compliquent encore la situation. Les pays doivent naviguer dans un environnement économique mondial incertain, marqué par des taux d’intérêt en hausse et des fluctuations des prix des matières premières, qui peuvent avoir des répercussions sur leur capacité à financer des projets de développement.
Bien que l’Afrique montre des signes de reprise économique avec une croissance projetée de 3,7% pour 2024 et une inflation en baisse, les défis structurels tels que le chômage élevé, le fardeau de la dette et les pressions fiscales continuent d’entraver un développement durable et inclusif. Les gouvernements doivent adopter des stratégies innovantes pour stimuler la croissance, améliorer la résilience économique et garantir que les bénéfices de la reprise soient partagés équitablement parmi tous les citoyens.
Corrélations entre les politiques gouvernementales et les performances économiques
Les politiques gouvernementales jouent un rôle crucial dans la performance économique des entreprises, notamment en période de crise. Pendant la pandémie, les mesures de soutien mises en place, telles que les subventions, les allégements fiscaux et les programmes de soutien à l’emploi, ont permis à certaines entreprises de survivre et de maintenir une certaine stabilité économique. Cependant, l’inefficacité de certaines de ces politiques a également conduit à des échecs dans la protection des travailleurs, en particulier dans les secteurs les plus vulnérables. Les entreprises qui ont bénéficié d’un soutien gouvernemental ont généralement mieux résisté à la crise, en continuant à fonctionner, à préserver des emplois et à maintenir leur compétitivité. En revanche, celles qui n’ont pas reçu d’aide ont souffert de pertes financières importantes, parfois irrémédiables, et ont dû réduire leurs effectifs, augmentant ainsi les inégalités sociales et économiques. Cette situation a révélé la nécessité d’un soutien plus ciblé, plus équitable et plus rapide de la part des gouvernements, afin de garantir la résilience économique et la protection des travailleurs, notamment ceux des secteurs essentiels comme ceux de Shoprite. Les politiques publiques doivent ainsi être réformées pour mieux répondre aux besoins spécifiques des entreprises et des travailleurs, surtout en temps de crise, afin d’éviter des répercussions négatives à long terme.
Principaux indicateurs de développement humain affectés
La pandémie de COVID-19 a eu un impact direct sur plusieurs indicateurs de développement humain, exacerbant les vulnérabilités existantes et mettant à mal les systèmes sociaux. Les systèmes de santé, déjà fragiles dans de nombreuses régions, ont été submergés par l’afflux de patients, entraînant une détérioration de la qualité des soins et un accès limité aux services essentiels. Les établissements de santé ont dû faire face à un manque d’équipements, de médicaments et de personnel, ce qui a aggravé les conditions sanitaires. L’éducation a également été perturbée, avec des millions d’enfants, notamment dans les zones rurales, ne pouvant pas accéder à l’enseignement à distance en raison de la fracture numérique et de l’absence d’infrastructures adéquates. Par ailleurs, la pandémie a compromis la sécurité alimentaire, avec des perturbations des chaînes d’approvisionnement, des fermetures de marchés et une baisse des revenus, augmentant le risque de malnutrition parmi les populations vulnérables, y compris les travailleurs de secteurs essentiels comme ceux de Shoprite. Les travailleurs de ces grandes entreprises, souvent en première ligne, ont été exposés à des conditions de travail difficiles, ce qui a ajouté une couche supplémentaire de précarité à leur situation. La crise a donc mis en lumière la nécessité d’une approche intégrée pour renforcer les systèmes de santé, d’éducation et de sécurité alimentaire afin de mieux préparer les sociétés aux chocs futurs.
Influence de l’innovation technologique sur les résultats économiques et sociaux
L’innovation technologique a été un facteur déterminant dans la réponse à la crise de la COVID-19, permettant aux entreprises de maintenir leurs opérations tout en répondant aux nouvelles attentes des consommateurs. Les entreprises qui ont rapidement adopté des solutions numériques ont pu s’adapter plus efficacement aux restrictions imposées par la pandémie, en offrant des services en ligne, des options de livraison et en facilitant les paiements numériques. Par exemple, Shoprite a intensifié ses efforts en matière de commerce électronique, permettant à ses clients de faire leurs courses en ligne, de choisir des produits et de bénéficier de livraisons à domicile. Cette transition numérique a non seulement amélioré l’efficacité opérationnelle, mais a également contribué à la sécurité des travailleurs en réduisant le besoin d’interactions physiques, minimisant ainsi les risques sanitaires. En outre, cette adoption de la technologie a permis à l’entreprise de mieux gérer ses stocks, d’optimiser ses chaînes d’approvisionnement et d’offrir une expérience d’achat plus flexible et plus sûre. L’innovation technologique est donc devenue un atout stratégique majeur, offrant aux entreprises une résilience accrue face aux perturbations économiques et sanitaires.
Disparités régionales et sectorielles significatives
Les disparités régionales en Afrique sont marquées, avec des différences notables dans la performance économique et la gestion durable des entreprises selon les zones géographiques. Les régions urbaines, où se trouvent la majorité des grandes entreprises comme Shoprite, ont généralement mieux résisté à la crise, grâce à une infrastructure plus développée et une demande soutenue pour des biens et services. En revanche, les zones rurales, souvent plus vulnérables en raison de la faiblesse des infrastructures et des services de santé, ont été plus durement touchées, avec des difficultés accrues pour les entreprises opérant dans ces régions. De plus, les tendances de consommation ont évolué, avec une demande accrue pour des produits essentiels tels que les denrées alimentaires de base, les produits d’hygiène et les articles de santé. Les entreprises qui ont su s’adapter rapidement à ces changements, en diversifiant leur offre ou en renforçant leur chaîne d’approvisionnement pour répondre aux besoins accrus, ont pu tirer parti de la crise pour consolider leur position sur le marché. Cette capacité à s’adapter aux nouvelles réalités économiques et à comprendre les besoins spécifiques des consommateurs a été un facteur clé de succès pour les entreprises résilientes.
Impacts des régulations internationales ou des accords commerciaux
Les régulations internationales et les accords commerciaux ont eu un impact majeur sur la performance des entreprises pendant la pandémie, ajoutant une couche de complexité aux défis économiques déjà existants. Les restrictions sur les importations et les exportations ont perturbé les chaînes d’approvisionnement mondiales, affectant la disponibilité des produits et augmentant les coûts logistiques. Ces perturbations ont forcé les entreprises à repenser leurs stratégies d’approvisionnement et à diversifier leurs sources de produits pour minimiser les risques. Des entreprises comme Shoprite ont dû naviguer dans un environnement complexe, où les changements rapides et imprévus dans les régulations commerciales ont exigé une adaptation constante. Les ajustements des politiques commerciales, les interdictions d’importation et les quotas ont nécessité une flexibilité accrue, une gestion des stocks plus proactive et une plus grande coopération avec les fournisseurs locaux. Dans ce contexte, la capacité des entreprises à s’adapter rapidement aux fluctuations des régulations internationales est devenue un facteur clé pour maintenir la continuité des opérations et répondre aux besoins des consommateurs.
Inégalités socio-économiques exacerbées
La crise de la COVID-19 a exacerbé les inégalités socio-économiques existantes, mettant en lumière les vulnérabilités des groupes les plus marginalisés. Les travailleurs informels, qui représentent une part significative de l’économie, ont été particulièrement touchés, car leurs emplois ne bénéficient généralement d’aucune couverture sociale ni de mesures de protection en cas de crise. Les mesures de soutien gouvernementales ont souvent exclu ces travailleurs, laissant des millions de personnes sans ressources pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie. Parallèlement, les inégalités entre les sexes se sont accrues, les femmes étant sur-représentées dans les secteurs les plus durement affectés, tels que l’hôtellerie, la vente au détail et les services, où la distanciation sociale et les fermetures ont entraîné des pertes d’emplois massives. Ces disparités ont révélé l’importance de développer des politiques inclusives qui prennent en compte les spécificités des travailleurs informels et des femmes, afin de garantir une protection sociale plus équitable et de favoriser une reprise économique qui bénéficie à tous.
Investissements publics et privés réalisés dans ce domaine
Les investissements publics et privés dans le secteur de la sécurité sociale et de la santé ont été cruciaux pour atténuer les impacts de la pandémie, mais ces efforts ont souvent été insuffisants face à l’ampleur de la crise. Les gouvernements ont augmenté leurs budgets pour la santé, cherchant à renforcer les infrastructures médicales et à soutenir les systèmes de santé, mais les ressources demeuraient souvent limitées pour répondre aux besoins urgents. Parallèlement, les entreprises ont été appelées à jouer un rôle clé en investissant dans des programmes de responsabilité sociale, visant à soutenir non seulement leurs employés, mais aussi les communautés locales touchées par la pandémie. Ces initiatives ont inclus la fourniture d’équipements de protection individuelle, l’assistance aux travailleurs en quarantaine, et des dons à des organisations humanitaires. De telles actions ont permis aux entreprises de se positionner comme des acteurs responsables, contribuant à la résilience collective face à la crise sanitaire, tout en renforçant leur engagement envers le bien-être social. Cependant, ces efforts doivent être amplifiés et structurés de manière à garantir un soutien durable et à combler les lacunes laissées par les interventions gouvernementales.
Positionnement des entreprises en termes de responsabilité sociale
Le positionnement des entreprises en matière de responsabilité sociale a pris une importance accrue pendant la crise, en particulier en raison de la pandémie de COVID-19. Les entreprises qui ont démontré un véritable engagement envers leurs employés et leurs communautés ont non seulement renforcé leur réputation, mais ont également cultivé la fidélité de leurs clients, un facteur clé dans un environnement économique incertain. Shoprite, par exemple, a mis en place plusieurs initiatives pour soutenir ses travailleurs et les communautés affectées par la pandémie, en fournissant des ressources essentielles, en garantissant la sécurité des employés et en apportant une aide aux populations vulnérables. Ce type d’engagement a permis à l’entreprise de renforcer son image de marque, en la positionnant comme un acteur responsable et soucieux du bien-être collectif. À long terme, une forte responsabilité sociale peut également contribuer à créer des relations solides avec les consommateurs et à assurer la pérennité de l’entreprise, tout en générant un impact positif sur la société.
Principales barrières à l’entrée pour les nouvelles entreprises ou les innovations
Les barrières à l’entrée pour les nouvelles entreprises en Afrique sont nombreuses et variées, notamment la bureaucratie complexe, le manque d’accès au financement et des infrastructures souvent insuffisantes. Ces obstacles freinent considérablement l’innovation et la croissance économique, limitant la capacité des nouvelles entreprises à émerger et à concurrencer des géants établis comme Shoprite. La pandémie de COVID-19 a exacerbé ces défis en perturbant davantage les chaînes d’approvisionnement, en augmentant l’incertitude économique et en rendant l’accès aux financements encore plus difficile, surtout pour les startups. De plus, l’incapacité de nombreuses entreprises de développer leurs infrastructures numériques a freiné leur adaptation à un marché de plus en plus axé sur la technologie. Ces défis structurels nécessitent une intervention politique significative pour simplifier les processus administratifs, améliorer l’accès au financement, surtout pour les PME et les startups, et investir dans les infrastructures essentielles pour soutenir la croissance économique. Pour permettre aux nouvelles entreprises de rivaliser avec les grandes multinationales, il est crucial de favoriser un environnement entrepreneurial propice à l’innovation, tout en offrant un soutien ciblé aux secteurs émergents.
Influence des crises économiques, sanitaires et environnementales
Les crises économiques, sanitaires et environnementales ont un impact cumulatif profond sur la sécurité des travailleurs, exposant la fragilité des systèmes économiques mondiaux face à des chocs externes. La pandémie de COVID-19 a mis en évidence la vulnérabilité des structures de travail, en perturbant non seulement la chaîne d’approvisionnement, mais aussi la sécurité et la santé des employés, ainsi que la continuité des activités. En réponse, les entreprises doivent désormais intégrer des stratégies de résilience robustes pour faire face à de futures crises. Cela inclut la mise en place de plans de continuité des activités, l’adoption de technologies permettant le télétravail et la distanciation sociale, ainsi que des mesures renforcées de protection de la santé des employés. Il est également essentiel que les entreprises tirent parti des leçons apprises pendant la pandémie pour améliorer la flexibilité de leurs opérations, renforcer les systèmes de soutien aux travailleurs et promouvoir une culture de sécurité et de bien-être à long terme. Une telle approche proactive non seulement protège les employés, mais assure également la pérennité de l’entreprise face aux crises futures.
Influence des tendances démographiques sur la main-d’œuvre et la demande
Les tendances démographiques, telles que l’urbanisation croissante et le vieillissement de la population, influencent directement la main-d’œuvre et la demande de produits, remodelant ainsi les dynamiques économiques et commerciales. L’urbanisation rapide a entraîné une augmentation significative de la demande pour des services de détail, comme ceux offerts par Shoprite, car les populations urbaines recherchent des solutions pratiques et accessibles pour leurs besoins quotidiens. Cependant, le vieillissement de la population pose des défis uniques en matière de main-d’œuvre, car une part croissante des travailleurs atteint l’âge de la retraite, ce qui engendre des pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs. Cela nécessite des ajustements dans les stratégies de recrutement et de formation, afin d’attirer et de retenir une main-d’œuvre plus diversifiée, tout en formant les jeunes générations aux compétences nécessaires pour occuper les postes vacants. Les entreprises doivent également adapter leurs produits et services pour répondre aux besoins d’une population vieillissante, ce qui peut inclure des ajustements dans l’offre, les services après-vente et l’accessibilité des produits, tout en tirant parti des technologies pour améliorer l’efficacité opérationnelle et la satisfaction des consommateurs.
Impacts à long terme des subventions gouvernementales ou des incitations fiscales
Les subventions gouvernementales et les incitations fiscales ont des impacts significatifs à long terme sur la compétitivité et la croissance des entreprises, en particulier lorsqu’elles sont utilisées pour stimuler l’innovation, la durabilité et la productivité. Bien que ces mesures aient été essentielles pour soutenir les entreprises pendant la pandémie, leur efficacité dépend largement de la manière dont elles sont mises en œuvre et ciblées. Des subventions mal orientées ou mal administrées peuvent entraîner des distorsions de marché, tandis que des incitations bien conçues peuvent encourager les entreprises à adopter des pratiques plus durables et responsables. Ainsi, les entreprises doivent être incitées non seulement à maximiser les avantages fiscaux à court terme, mais aussi à investir dans des stratégies de long terme qui favorisent la durabilité, l’innovation et la responsabilité sociale. Ces investissements permettront aux entreprises de renforcer leur compétitivité tout en contribuant à la transformation économique et écologique des marchés, créant un environnement plus propice à une croissance inclusive et résiliente.
Indicateurs de performance économique utilisés pour évaluer l’efficacité des stratégies
Les indicateurs de performance économique, tels que le retour sur investissement (ROI) et la rentabilité, sont essentiels pour évaluer l’efficacité des stratégies mises en place par les entreprises et déterminer si leurs objectifs sont atteints. Shoprite, par exemple, utilise ces indicateurs pour ajuster ses opérations, optimiser ses processus et maximiser son impact sur le marché, en surveillant de près la rentabilité de ses investissements et la performance de ses différentes unités. L’analyse continue de ces données permet aux entreprises de prendre des décisions éclairées et de s’adapter aux conditions changeantes du marché, qu’il s’agisse de fluctuations économiques, de nouvelles tendances de consommation ou de défis logistiques. Grâce à ces outils, les entreprises peuvent non seulement identifier les opportunités d’amélioration, mais aussi réagir de manière proactive face aux risques et aux incertitudes, assurant ainsi leur pérennité et leur compétitivité dans un environnement économique dynamique.
Influence des changements dans les habitudes de consommation
Les changements dans les habitudes de consommation, accélérés par la pandémie, ont un impact significatif sur les entreprises, modifiant profondément les comportements d’achat. Les consommateurs privilégient désormais les achats en ligne, attirés par la commodité et la sécurité qu’offrent les plateformes numériques, ainsi que les produits locaux, perçus comme plus responsables et soutenant l’économie locale. Cette évolution oblige des entreprises comme Shoprite à repenser leur modèle commercial et à adapter leur offre pour répondre à ces nouvelles attentes. La capacité à comprendre en profondeur les préférences des consommateurs et à s’adapter rapidement devient essentielle pour maintenir la compétitivité. Les entreprises doivent ainsi investir dans des technologies numériques, développer des canaux de vente en ligne efficaces, et renforcer leurs partenariats avec les producteurs locaux pour répondre à la demande croissante de produits locaux et durables. Cette transformation, bien qu’exigeante, présente également une opportunité pour les entreprises de se différencier et de renforcer leur relation avec les consommateurs en offrant des solutions alignées sur leurs valeurs et leurs comportements d’achat émergents.
Principaux obstacles réglementaires qui freinent l’innovation et la croissance
Les obstacles réglementaires, tels que des lois obsolètes et des processus bureaucratiques complexes, freinent l’innovation et la croissance des entreprises en créant des barrières administratives et juridiques qui ralentissent la mise en œuvre de nouvelles idées et technologies. Dans un environnement réglementaire souvent peu clair et incohérent, les entreprises se retrouvent contraintes de naviguer à travers une multitude de procédures lourdes, ce qui peut dissuader les investissements et ralentir la compétitivité. Pour surmonter ces défis, une simplification des réglementations s’avère cruciale. En allégeant les formalités administratives et en modernisant les cadres juridiques, les gouvernements peuvent faciliter l’adoption de nouvelles solutions technologiques et d’innovations, créant ainsi un climat d’affaires plus dynamique et propice à la croissance. Un environnement réglementaire plus transparent et agile encouragerait non seulement l’investissement, mais aussi la collaboration entre les secteurs public et privé pour stimuler l’innovation, renforcer la compétitivité des entreprises et favoriser une croissance économique durable.
Évolution des prix des matières premières ou des ressources naturelles
L’évolution des prix des matières premières a un impact direct sur les coûts de production et, par conséquent, sur la rentabilité des entreprises, car des variations importantes des prix peuvent entraîner des hausses imprévues des dépenses de production. La pandémie a accentué ces fluctuations, perturbant les marchés mondiaux et affectant les marges bénéficiaires des détaillants comme Shoprite, qui se sont retrouvés face à des coûts accrus pour des produits essentiels, tout en devant maintenir leurs prix compétitifs. Dans ce contexte, les entreprises doivent impérativement développer des stratégies d’approvisionnement résilientes pour atténuer ces impacts, telles que la recherche de sources alternatives de matières premières, l’établissement de relations plus solides avec plusieurs fournisseurs et l’optimisation des stocks pour faire face aux fluctuations. En mettant en place des mécanismes de gestion des risques et en adoptant des technologies de prévision des prix, les entreprises peuvent mieux naviguer dans un environnement incertain et protéger leurs marges bénéficiaires tout en continuant à offrir des produits de qualité à leurs consommateurs.
Risques économiques liés à la dépendance vis-à-vis de certains marchés
La dépendance vis-à-vis de certains marchés ou partenaires commerciaux expose les entreprises à des risques économiques considérables, particulièrement en période de crise mondiale. La pandémie de COVID-19 a mis en lumière la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement mondiales, perturbant les flux commerciaux et provoquant des pénuries de matières premières et de produits finis. Face à cette réalité, les entreprises ont été forcées de repenser leurs stratégies d’approvisionnement et de production, en privilégiant la diversification de leurs sources d’approvisionnement. Cette diversification est désormais essentielle pour réduire les risques associés à la dépendance excessive envers des partenaires uniques et pour garantir la résilience des opérations face à des événements imprévus. En adoptant une approche plus souple et adaptative, les entreprises peuvent non seulement minimiser les disruptions, mais aussi tirer parti de nouvelles opportunités sur des marchés émergents, consolidant ainsi leur position à long terme.
Perspectives d’avenir sur le plan économique et social
Les perspectives d’avenir pour l’économie et la société en Afrique dépendent largement de la capacité des gouvernements et des entreprises à s’adapter aux nouvelles réalités post-pandémie, en réinventant leurs modèles économiques pour répondre aux défis mondiaux actuels. La crise de la COVID-19 a mis en évidence les failles des systèmes de sécurité sociale existants et la précarité des conditions de travail dans de nombreux secteurs, rendant la réforme de ces systèmes plus pressante que jamais pour garantir une meilleure protection des travailleurs et une résilience accrue face aux crises futures. Parallèlement, les entreprises doivent impérativement adopter des pratiques durables, tant sur le plan environnemental que social, afin de répondre aux attentes croissantes des consommateurs et des investisseurs, de plus en plus soucieux de l’impact des entreprises sur la société et la planète. Ces changements, bien qu’ambitieux, représentent une opportunité unique pour l’Afrique de redéfinir son modèle de développement en intégrant des pratiques responsables, équitables et innovantes, ouvrant ainsi la voie à une croissance inclusive et à un progrès durable à long terme.
L’analyse des dynamiques économiques et sociales liées à la crise de la COVID-19 met en lumière les défis et les opportunités auxquels sont confrontées des entreprises comme Shoprite, confrontées à des perturbations majeures dans leurs chaînes d’approvisionnement, à la diminution de la demande des consommateurs et à l’instabilité économique mondiale. Cependant, cette crise a aussi révélé l’importance d’adopter des stratégies de résilience, comme la diversification des approvisionnements, l’accélération de la digitalisation des services et la mise en place de protocoles sanitaires renforcés pour protéger les travailleurs. En parallèle, réformer les systèmes de sécurité sociale, notamment par l’extension de la couverture pour les travailleurs précaires et l’amélioration des conditions de travail, est essentiel pour bâtir un avenir plus équitable et durable pour tous les travailleurs. Pour ce faire, il est impératif que les décideurs politiques et les acteurs économiques unissent leurs forces afin de créer un environnement favorable à la croissance, à l’innovation et à la transition vers des modèles économiques plus inclusifs et résilients, tout en garantissant une protection sociale renforcée pour les plus vulnérables, réduisant ainsi les inégalités exacerbées par la pandémie.